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Nos principes d’action

 L’autodétermination :

un engagement central

 

Au sein de l’APAJH, l’Autodétermination est bien plus qu’une ambition : c’est le fondement de notre projet. Ce principe, consacré lors du Congrès de la Fédération le 17 juin 2023 à Lille, repose sur une conviction forte : chaque personne en situation de handicap dispose d’un potentiel d’autonomie qui peut être révélé et renforcé par un accompagnement adapté et attentif. Notre engagement consiste à écouter, entendre et accompagner ces personnes afin qu’elles puissent pleinement s’épanouir en tant que citoyennes et actrices de leur propre vie.

Une approche globale de l’Autodétermination

L’Autodétermination ne se limite pas à des choix individuels : elle repose sur une organisation et des pratiques qui placent la personne comme actrice principale de chaque décision. Les établissements et services doivent être structurés pour encourager et soutenir les aspirations de chacun.

Cela signifie que l’accompagnement se conçoit en collaboration et avec la participation directe des personnes concernées. En les impliquant pleinement dans les décisions qui les touchent, nous les aidons à devenir actrices de leur propre vie, tout en respectant leurs droits et en soutenant leur épanouissement personnel.

Une organisation des accompagnements repensée

Pour rendre l’Autodétermination effective, il est indispensable de transformer la manière dont les accompagnements sont pensés et réalisés. Les décisions concernant les personnes en situation de handicap ne doivent plus être prises par les professionnels, les familles, les proches aidants ou les tuteurs, mais en co-construction avec elles.

Cette transformation repose sur une implication active des personnes accompagnées dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation de leur projet personnalisé d’accompagnement. Cet outil devient un puissant levier d’expression et de décision, reflétant pleinement leurs attentes et leurs choix de vie.

Une posture adaptée et un environnement favorable à l’autodétermination

Accompagner l’Autodétermination repose sur une évolution des postures des professionnels, des familles, des proches aidants, des tuteurs, des personnes de confiance, des militants qui doivent tous aider à l’expression, être à l’écoute et accompagner les choix des personnes.

Tous les acteurs doivent adopter un rôle de facilitateur, en soutenant les personnes dans leurs choix et parcours de vie. Ce changement passe par une relation fondée sur la confiance, l’écoute bienveillante et le respect des aspirations de chacun. L’accompagnement doit être dépourvu de préjugés pour rester adapté aux souhaits et besoins réels des personnes concernées.

La personne doit disposer d’outils de communication lui permettant d’exprimer ses attentes : communication alternative et améliorée (CAA), langue des signes françaises (LSF), …

Les établissements doivent adopter une gestion participative, où les décisions se construisent collectivement, au quotidien, avec les personnes concernées. Les familles, les proches aidants et les tuteurs, tout comme les professionnels, jouent un rôle essentiel en soutenant les choix de leurs proches sans les imposer. Cette dynamique collaborative crée un cadre où l’Autodétermination est pleinement reconnue et soutenue.

Vers une nouvelle dynamique organisationnelle

Le projet fédéral pour les cinq années à venir inscrit l’Autodétermination comme un axe central de l’évolution de nos pratiques et de nos structures. Cette dynamique ne vise pas à remplacer les engagements précédents, mais à les enrichir en plaçant au premier plan la capacité de chacun à exercer ses choix.

Pour atteindre cet objectif, il est essentiel de mettre en place une organisation optimale et rigoureuse. Cela implique de revoir les organisations afin de créer un cadre où les personnes accompagnées, les familles, les proches aidants et les professionnels peuvent agir en harmonie. Ce renouvellement culturel s’appuie sur une reconnaissance des potentialités individuelles et sur un accompagnement adapté, visant à renforcer l’inclusion, l’autonomie et la participation active de chacun.

En mettant l’Autodétermination au cœur de notre action, nous affirmons notre ambition d’une société plus juste et inclusive.

 La Bientraitance 

comme une évidence

 

L’éthique est une forme de pensée qui, au-delà de la morale, permet de raisonner sur les fondements du bien et du mal, les valeurs et les jugements moraux. Elle se distingue de la morale car elle n’a pas son caractère absolu. Elle n’édicte pas de principes à visée universelle mais elle invite plutôt au questionnement et l’on adhère librement à ses principes singuliers et relatifs. Elle est à la fois un engagement et un questionnement :

  • L’éthique est un engagement de l’APAJH, elle vise à déterminer l’action dans l’intérêt supérieur des personnes accompagnées, en tenant compte des contraintes propres aux situations individuelles et collectives.
  • L’éthique est aussi un questionnement, de chacun, né d’une contradiction entre des valeurs, des règles de fonctionnement, des volontés individuelles, des lois etc. L’éthique aborde toujours des situations qui sont en zone floue, où pencher d’un côté, heurtera l’autre.

L’éthique en premier lieu, permet à l’APAJH de (re)chercher les fondements raisonnables de sa doctrine et les actions qu’elle entend mettre en œuvre pour la traduire au quotidien.

Elle engage en second lieu tous les acteurs de la Fédération – bénévoles et salariés – à s’inscrire dans une dynamique de réflexion argumentée pour agir. Cette exigence implique de recourir régulièrement, collectivement et individuellement, à une prise de recul, un questionnement, un doute constructif, afin de rechercher le sens (la signification) et donner la direction.

Une volonté, une exigence :

 L’Éthique 

 

L’éthique est une forme de pensée qui, au-delà de la morale, permet de raisonner sur les fondements du bien et du mal, les valeurs et les jugements moraux. Elle se distingue de la morale car elle n’a pas son caractère absolu. Elle n’édicte pas de principes à visée universelle mais elle invite plutôt au questionnement et l’on adhère librement à ses principes singuliers et relatifs. Elle est à la fois un engagement et un questionnement :

  • L’éthique est un engagement de l’APAJH, elle vise à déterminer l’action dans l’intérêt supérieur des personnes accompagnées, en tenant compte des contraintes propres aux situations individuelles et collectives.
  • L’éthique est aussi un questionnement, de chacun, né d’une contradiction entre des valeurs, des règles de fonctionnement, des volontés individuelles, des lois etc. L’éthique aborde toujours des situations qui sont en zone floue, où pencher d’un côté, heurtera l’autre.

L’éthique en premier lieu, permet à l’APAJH de (re)chercher les fondements raisonnables de sa doctrine et les actions qu’elle entend mettre en œuvre pour la traduire au quotidien.

Elle engage en second lieu tous les acteurs de la Fédération – bénévoles et salariés – à s’inscrire dans une dynamique de réflexion argumentée pour agir. Cette exigence implique de recourir régulièrement, collectivement et individuellement, à une prise de recul, un questionnement, un doute constructif, afin de rechercher le sens (la signification) et donner la direction.

Nos engagements

Ces principes d’action incarnent une vision humaniste d’une société inclusive, où chacun peut vivre selon ses aspirations et ses choix. Il est essentiel pour l’APAJH de décliner la feuille de route sur l’Autodétermination avec des actions fortes comme :

  • Repenser le recueil des souhaits et attentes des personnes accompagnées. Un changement de culture est nécessaire pour ne plus imposer notre vision de « ce qui est bien pour », mais pour être à l’écoute, apporter un soutien aux personnes et co-construire avec elles leur accompagnement en fonction de leurs aspirations et besoins.
  • Impliquer les personnes accompagnées, les soutenir, les aider dans toutes les étapes de la prise de décision, de l’élaboration à la mise en œuvre et à l’évaluation des projets personnalisés d’accompagnement. Évaluer et réajuster régulièrement pour s’assurer que les pratiques respectent et favorisent l’autodétermination.
  • Reconnaître et développer la pair-aidance sous toutes ses formes, qui se révèle être un levier essentiel dans cette dynamique. Un accompagnement par des pairs ayant vécu des expériences similaires favorise un climat de confiance et d’encouragement, permettant à chacun de développer son autonomie.
  • Créer un environnement favorable, avec des espaces de dialogue, d’information, de formation et d’analyse de la pratique professionnelle. Ces espaces permettront à tous les acteurs – familles, proches aidants, tuteurs, professionnels et personnes accompagnées, militants – de comprendre les enjeux et de s’engager pleinement dans cette dynamique inclusive.
  • Poursuivre le déploiement des Comités Locaux d’Éthique sur tout le territoire. La mise en place de ces comités sur toute la France est le premier outil de diffusion de la culture de réflexion éthique. D’autres actions sont à déployer au sein des établissements, pour une meilleure appropriation par les équipes et un réflexe éthique institutionnalisé.
  • Déployer la stratégie Bientraitance APAJH pour garantir le bien-être et le respect des droits des personnes.